Commencer à mémoriser avant même d'avoir débuter la leçon. La leçon sur la Guerre Froide contient de nombreux évènements que les élèves doivent mémoriser et mettre en relation.
La première heure de cette leçon fut une appropriation autonome des principaux évènements avec comme outil quatre pages du manuel d'Histoire. La consigne était simple: une heure pour fabriquer une carte conceptuelle présentant les moments importants de la Guerre Froide.
Les élèves étant familier de la technique de fabrication des cartes, quelques minutes suffirent pour leur montrer qu'il existait une autre façon de présenter des cartes heuristiques, même s'il est vrai que ce n'est pas exactement une carte conceptuelle. Mais ce débat "technique" n'entre pas en compte lorsque l'objectif est que les élèves s'approprient, organisent et mémorisent des connaissances.
Démarrer cette leçon dense par cet exercice a permis une meilleure accroche des élèves tout au long de la leçon et de les impliquer activement dès le départ, car nombreux sont ceux qui ont posé des question sur les évènements qu'ils découvraient.. L' heure "perdue" au départ a permis ensuite d'aller plus vite car les élèves s'avaient déjà de quoi nous parlions. Pour conclure, à la fin de la leçon il est ressorti que la mémorisation a été de meilleur qualité car la carte a permis également d'organiser toutes ces informations pour en faire des connaissances.
Je vous propose dix cartes, pour montrer également la variété des résultats que nous pouvons avoir. Car la carte étant un outil personnel, chacune est différente. Il est à noter que certaines cartes peuvent paraître au premier abord "fausses", mais après l'explication des élèves, il existe une réelle logique d'appropriation. Après à l'enseignant de préciser qu'elles sont ses attentes. Dans ce cadre l'échange avec les élèves et l'enseignement que nous pouvons faire passer dans ces moments moins formels est particulièrement important.
Par exemple cette carte pose un problème d'organisation chronologique, mais elle est organisée de façon symétrique à partir du centre, où se retrouvent les moments de "rencontres" Etats Unis - URSS.
Certaines cartes ne sont pas des cartes conceptuelles. Mais elles sont le résultat d'un travail des élèves. La première est le travail d'un élève qui fournit très peu de travail habituellement par manque de motivation. Avec sa carte il a travaillé seul et a fourni des efforts réels.La carte peut aussi être simplement un moyen de plus de mettre les élèves au travail de façon autonome.
La deuxième se rapproche davantage du mindscaping, ce qui donne au final un outil visuel très pertinent.
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